Campagnes

RÉZO lance sa Campagne de sensibilisation auprès de ses communautés pour dénoncer la violence

Grâce à un financement accordé par le gouvernement du Québec dans le cadre des initiatives contre l’homophobie et la transphobie, RÉZO a bénéficié de l’expertise d’un agent de projet qui a :

• Fourni un suivi de soutien spécialisé aux personnes victimes de violence.
• Conçu un atelier en six séances destiné aux hommes cisgenres et transgenres ayant été confrontés à la violence.
• Lancé une campagne de sensibilisation sur le thème de la violence au sein des communautés GBTQ+.
• Réalisé une vidéo en lien avec cette campagne.

Cette campagne vise à encourager la solidarité et à fournir un soutien aux personnes victimes de violence, en les aidant à reconnaître leur situation et à obtenir l’aide nécessaire.

La Zone Rose est une aire de discussion, d’intervention et de dépistages ITSS/VIH, le tout gratuit et sans RDV, avec la grande implication et collaboration de notre équipe d’intervention, et de plusieurs partenaires logistiques, cliniques, institutionnels, des commerces, et, bien sûr, nos communautés d’hommes GBQ et personnes trans qui ont des relations sexuelles avec des hommes.

RÉZO intervient dans le Village et ses environs depuis plus de 30 ans et y tient un kiosque d’intervention rue Sainte-Catherine Est depuis plus de 15 ans. Cette présence est renforcée et prolongée avec une
Zone Rose créative et unique en son genre.

Avec une équipe d’intervention diversifiée et une expertise en travail de rue, la Zone Rose offre de l’écoute, de l’information sur divers enjeux et besoins, ainsi que la distribution de matériel de prévention. Elle contribue activement à l’image positive du Village en mettant en lumière la solidarité et la capacité de mobilisation de nos communautés et de leurs personnes alliées.

« Derrière chaque pénis se cache un homme qui a un cœur. »

RÉZO vise à faire comprendre que les hommes racisés sont « plus qu’une expérience sexuelle ». Le rejet et la fétichisation ont des impacts néfastes sur la santé mentale et sexuelle des hommes GBTQ+. Éduquer la population est une solution préventive essentielle. Pour y arriver, l’organisme a fait appel à l’agence publicitaire Upperkut.

Pour mettre en lumière cet enjeu social, RÉZO et Upperkut, avec l’expertise de Kominote et ses participants qui ont partagé leur vécu, lancent une campagne de sensibilisation choc. Celle-ci circule entre autres sur les applications de rencontres, qui font partie intégrante de la situation soulevée. En effet, l’entretien de stéréotypes et préjugés ethnosexuels concernant des « préférences », la taille du pénis ou encore les performances sexuelles des hommes racisés GBTQ+ est omniprésent sur ces applications et est à l’origine d’un profond mal-être chez ces derniers.

Parce que le consentement entre hommes, #ÇaExiste, RÉZO lance une campagne de communication et de sensibilisation sur le sujet

Dans la foulée de #moiaussi, cette campagne, élaborée de concert avec l’agence Upperkut, cherche à délier les langues sur le sujet du consentement sexuel chez les hommes gais et bisexuels et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, cis et trans.

Lors de ses interventions sur le terrain, le RÉZO a observé que des usagers de ses services subissent fréquemment des contacts à caractère sexuels sans consentement. Trop souvent, ces contacts sont banalisés, voire ignorés.

Possessivité maladive, insultes homophobes, contrôle économique, chantage émotif… Dans cette campagne RÉZO dénonce toutes les formes de violence dans les relations amoureuses et intimes entre hommes (VRAIH) gais et bisexuels, cis et trans (GBT). Cette campagne intitulée « Entre nous, c’est pas toujours gai. » se décline en trois affiches.

Conçue en collaboration avec l’agence Upperkut et soutenue par le gouvernement du Québec, cette campagne vise à ouvrir une discussion sur les violences vécues entre hommes, un sujet à la fois banalisé et tabou.

Bien que souvent invisible, toute forme de violence est grave, et les hommes de nos communautés sont particulièrement vulnérables, en raison notamment de l’existence de certaines manifestations de la violence qui sont uniques aux populations GBT.