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La deuxième édition du Sommet montréalais d’action pour la santé des hommes qui aiment les hommes (SMASH) s’est déroulée les 6 et 7 mars 2020 à l’hôtel Place Dupuis. Organisée par RÉZO dans le cadre de l’alliance Avancer, la série de conférences, d’ateliers et de témoignages réunissait des personnes de milieux variés : militant·e·s, intervenant·e·s, groupes communautaires, académiques, professionnel·le·s de la santé, et autres personnes intéressées par la santé des gars qui aiment les gars

Cette année, le sommet, axé sur l’implication des gars et des communautés dans leur mieux-être, a exploré diverses manières dont les hommes prennent en charge leur santé ainsi que les outils qui facilitent cette prise en main individuelle et collective. N’oublions jamais que les membres de nos communautés savent prendre soin les uns des autres; incidemment, les présentations en plénières ont toutes été menées par des personnes issues des populations dont elles traitaient. Ainsi, les participant.e.s ont pu mettre leurs connaissances à jour sur les enjeux qui touchent les gars gais et bisexuels, cis ou trans, et plus particulièrement leurs connaissances en ce qui a trait aux communautés racisées, aux gars qui consomment de drogues et sur la santé mentale.

Quelques chiffres sur la 2e édition

Le SMASH a permis à un total de 124 participant.e.s d’en savoir plus sur nos communautés, dont 70 venaient des milieux de la santé, de la recherche ou communautaire. De ce nombre total, 24% provenaient des régions administratives autre que Montréal, alors que 11% venaient de communautés francophones hors Québec, principalement de l’Ontario et de la Colombie-Britannique. La plupart des participant.e.s s’identifient comme personne cisgenre (77%) et non-racisées (85%); conséquemment, nous reconnaissons que nous devons faire plus pour inclure les personnes trans, non-binaires ou racisées dans nos activités, que ce soit par la création d’espace par et pour les personnes de ces communautés, ou encore par des invitations ciblées à des ressources communautaires qui travaillent auprès d’elles.